Netflix arrive en Belgique, est-ce la fin de BE TV?

Netflix devrait arriver en Belgique en octobre 2013.
Ce qu'en dit Alain Gerlache en février 2013 :
Une série originale de qualité distribuée directement par un service de vidéo à la demande, c’est le cauchemar des chaines de télévision. Et il devient réalité.
Oui. On a déjà parlé ici de Netflix. A l’origine, c’est une entreprise de location de DVD par correspondance comme beaucoup d’autres. Et puis elle a pris le virage numérique. Elle a commencé à distribuer ses produits par internet. On peut les visionner sur toutes les plateformes : ordinateur, téléphone, tablette et même le téléviseur, par exemple via la console de jeu. Un gigantesque catalogue de films, de séries et d’émissions accessibles contre un forfait mensuel qui débute à 6 euros. On ne connaît pas encore bien Netflix chez nous, parce qu’il n’y est pas encore disponible. Mais dans des pays comme les Etats-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni, le succès est foudroyant. Au point qu’en soirée, Netflix prend à lui tout seul 30% du trafic internet en Amérique du Nord.
Et il vient donc de franchir une nouvelle étape.
Oui. Netflix a commandé une série qu’il diffuse en primeur. Et pas un produit au rabais. Les treize épisodes de House of Cards sont produits par David Fincher à qui on doit notamment The Social Network, le film sur Facebook. Kevin Spacey y tient le rôle principal. Son budget est de 100 millions de dollars pour deux saisons. Avec cette série, Netflix bouscule complétement la diffusion des séries. Fini d’attendre une semaine entre deux épisodes, tout est disponible d’un coup. Quand on veut, et sans coupure de pub. Bref, comme sur un DVD ou un Blu-ray, mais beaucoup moins cher. Et en première diffusion.
C’est donc une révolution.
Oui, cette fois le mot n’est pas galvaudé : ce nouveau mode de diffusion révolutionne le dispositif télévisuel tel qu’on le connaît actuellement. Il balaie la bonne vieille chronologie des médias qui détermine l’ordre et les délais de diffusion entre les différents supports. Et au passage, il pousse un peu plus les organismes de régulation vers les oubliettes de l’histoire de l’audiovisuel.
La BBC a vu venir le danger. Elle va fortement augmenter le nombre de programmes disponibles via iPlayer, son application web, avant la diffusion sur ses chaines de télévision classiques. Une réplique en forme de test, mais qui annonce la suite : internet va devenir la première fenêtre de diffusion pour ces programmes très porteurs.
Netflix n’est d’ailleurs pas le seul en piste. Amazon a lancé Lovefilm qui devrait bientôt débarquer un peu partout en Europe. Avec des ambitions affirmées comme en témoigne l’achat des droits du succès mondial Downton Abbey. La compétition ne fait que commencer. Mais on connaît déjà les perdants : les chaines de télé traditionnelles.
Et à noter que chez nous House Of Cards est diffusée par BeTV.
Ce qu'en dit LESOIR :
Jo Caudron, expert pour Bloovi, l’affirme : Netflix sera lancé cette année en Belgique. Le bonhomme, qui dit tenir l’information d’une source proche du dossier, rappelle que Netflix engage également en ce moment des traducteurs spécialisés dans la langue française et le néerlandais.
Avec ses 30 millions d’abonnés, Netflix a révolutionné le marché de la vidéo à la demande grâce à son offre illimitée. Similaire à Spotify dans son concept, Netflix propose à ses abonnés de payer 8$ en échange d’un accès illimité à une vaste vidéothèque comprenant plus de 10.000 films et 3.000 séries télévisées.
Selon Jo Caudron, la France et les Pays-Bas devraient être les deux prochains pays à bénéficier de l’offre de Netflix. La Belgique, elle, devrait suivre en fin d’année.
L’offre, qui intéressera certainement les cinéphiles, risque cependant de déstabiliser le marché de la VOD en Belgique, où les fournisseurs d’accès à Internet règnent en maître depuis des années… A plus d’un titre, la nouvelle offre illimitée de Netflix pourrait donc avoir un effet bénéfique sur le marché, et en particulier pour le consommateur.
Ce qu'en dit Alain Gerlache en février 2013 :
Une série originale de qualité distribuée directement par un service de vidéo à la demande, c’est le cauchemar des chaines de télévision. Et il devient réalité.
Oui. On a déjà parlé ici de Netflix. A l’origine, c’est une entreprise de location de DVD par correspondance comme beaucoup d’autres. Et puis elle a pris le virage numérique. Elle a commencé à distribuer ses produits par internet. On peut les visionner sur toutes les plateformes : ordinateur, téléphone, tablette et même le téléviseur, par exemple via la console de jeu. Un gigantesque catalogue de films, de séries et d’émissions accessibles contre un forfait mensuel qui débute à 6 euros. On ne connaît pas encore bien Netflix chez nous, parce qu’il n’y est pas encore disponible. Mais dans des pays comme les Etats-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni, le succès est foudroyant. Au point qu’en soirée, Netflix prend à lui tout seul 30% du trafic internet en Amérique du Nord.
Et il vient donc de franchir une nouvelle étape.
Oui. Netflix a commandé une série qu’il diffuse en primeur. Et pas un produit au rabais. Les treize épisodes de House of Cards sont produits par David Fincher à qui on doit notamment The Social Network, le film sur Facebook. Kevin Spacey y tient le rôle principal. Son budget est de 100 millions de dollars pour deux saisons. Avec cette série, Netflix bouscule complétement la diffusion des séries. Fini d’attendre une semaine entre deux épisodes, tout est disponible d’un coup. Quand on veut, et sans coupure de pub. Bref, comme sur un DVD ou un Blu-ray, mais beaucoup moins cher. Et en première diffusion.
C’est donc une révolution.
Oui, cette fois le mot n’est pas galvaudé : ce nouveau mode de diffusion révolutionne le dispositif télévisuel tel qu’on le connaît actuellement. Il balaie la bonne vieille chronologie des médias qui détermine l’ordre et les délais de diffusion entre les différents supports. Et au passage, il pousse un peu plus les organismes de régulation vers les oubliettes de l’histoire de l’audiovisuel.
La BBC a vu venir le danger. Elle va fortement augmenter le nombre de programmes disponibles via iPlayer, son application web, avant la diffusion sur ses chaines de télévision classiques. Une réplique en forme de test, mais qui annonce la suite : internet va devenir la première fenêtre de diffusion pour ces programmes très porteurs.
Netflix n’est d’ailleurs pas le seul en piste. Amazon a lancé Lovefilm qui devrait bientôt débarquer un peu partout en Europe. Avec des ambitions affirmées comme en témoigne l’achat des droits du succès mondial Downton Abbey. La compétition ne fait que commencer. Mais on connaît déjà les perdants : les chaines de télé traditionnelles.
Et à noter que chez nous House Of Cards est diffusée par BeTV.
Ce qu'en dit LESOIR :
Jo Caudron, expert pour Bloovi, l’affirme : Netflix sera lancé cette année en Belgique. Le bonhomme, qui dit tenir l’information d’une source proche du dossier, rappelle que Netflix engage également en ce moment des traducteurs spécialisés dans la langue française et le néerlandais.
Avec ses 30 millions d’abonnés, Netflix a révolutionné le marché de la vidéo à la demande grâce à son offre illimitée. Similaire à Spotify dans son concept, Netflix propose à ses abonnés de payer 8$ en échange d’un accès illimité à une vaste vidéothèque comprenant plus de 10.000 films et 3.000 séries télévisées.
Selon Jo Caudron, la France et les Pays-Bas devraient être les deux prochains pays à bénéficier de l’offre de Netflix. La Belgique, elle, devrait suivre en fin d’année.
L’offre, qui intéressera certainement les cinéphiles, risque cependant de déstabiliser le marché de la VOD en Belgique, où les fournisseurs d’accès à Internet règnent en maître depuis des années… A plus d’un titre, la nouvelle offre illimitée de Netflix pourrait donc avoir un effet bénéfique sur le marché, et en particulier pour le consommateur.