http://www.lalibre.be/ar ticle.phtml?id=3&subid=85&art_id =245800
comme le lien ne passe pas je fait 1 copie colle
Pas de problèmes de personnes chez les câblos wallons»
M.V.O.
Mis en ligne le 17/10/2005
- - - - - - - - - - -
Jean-Michel Adant, le patron de Brutélé, réfute les propos de Daniel Weekers. Il précise que l'accord signé avec Base n'est que très limité.
Jean-Michel Adant n'est pas content. Le directeur général du câblo-opérateur Brutélé n'apprécie que modérément les propos tenus par Daniel Weekers dans «La Libre» de samedi dernier. Selon le patron de Be tv, «les câblos wallons ne sont quasiment nulle part en matière de télévision numérique». Et il précise que ce sont «des problèmes de personnes» qui font qu'il n'y a toujours pas d'accord entre les télédistributeurs pour lancer en commun une sorte de «Telenet wallon».
Faux, rétorque Jean-Michel Adant, qui est aussi le porte-parole de l'ACM, l'association qui rassemble les différents câblos du sud du pays. «Il n'est aucunement question de problèmes de personnes dans cette affaire de télévision numérique», dit-il. «Nous travaillons activement, avec tous les câblos wallons, pour mettre en place une plate-forme numérique commune. Le principal frein à l'heure actuelle reste la question des droits d'auteur, c'est-à-dire la négociation avec les éditeurs de programmes, afin de disposer de programmes à coût acceptable. Nous ne sommes pas prêts, contrairement à Belgacom, à accepter n'importe quoi, ce qui se traduirait par une inflation inacceptable de nos coûts, avec toutes les conséquences pour le consommateur final.»
Un accord limité avec Base
Jean-Michel Adant s'insurge également contre l'affirmation de Daniel Weekers selon laquelle l'accord passé par Brutélé avec Base pourrait hypothéquer les chances de réussite du projet collectif wallon. Selon lui, il ne s'agit que d'un accord très limité, qui permet simplement à Base de revendre des abonnements Internet Brutélé afin de pouvoir proposer à ses clients une alternative à l'ADSL, et donc à la téléphonie fixe.
«Il n'y a aucun accord entre Base et Brutélé relatif à la téléphonie mobile», poursuit Jean-Michel Adant. «La vente de produits de téléphonie mobile ne fait d'ailleurs en aucune manière partie de notre stratégie actuelle. Nous privilégions au contraire l'accélération du développement de nouveaux produits sur nos propres réseaux, porteurs de valeurs ajoutées nettement plus élevées.»
Pas de précipitation
Selon lui, le marché n'est pas prêt pour une offre de type «quadruple play», qui ajouterait la téléphonie mobile à une offre «triple play» combinant télévision, Internet et téléphonie fixe.
Le patron de Brutélé précise enfin que l'accord qu'il a signé avec Base est «exactement identique» à ceux signés par sa société avec un peu plus de trente autres revendeurs, pour la plupart des PME ou des indépendants. Autrement dit, pour lui, il serait tout à fait prématuré de penser que Base pourrait être ce fameux partenaire télécoms recherché par les câblos wallons dans le cadre de leur rapprochement... si celui-ci se concrétise un jour.
© La Libre Belgique 2005