Les autorités mécontentes du service proposé par Coditel

Henri Simons demande une concertation au câblo-distributeur Coditel.
Le premier échevin de la Ville de Bruxelles Henri Simons (Ecolo) a adressé un courrier au câblo-distributeur Coditel pour faire part à celui-ci du mécontentement des autorités communales face aux conditions dans lesquelles différentes modifications de son offre télévisuelle ont été apportées.
D'une interpellation de Claude Michel (MR), au cours du conseil communal de lundi, en fin de journée, il est ressorti que ce mécontentement était largement partagé au sein du conseil, mais que dans le même temps, les moyens de pression faisaient défaut en raison de la fin du monopole du câblo-distributeur liée à l'arrivée sur le marché de Belgacom-TV.
Des clients captifs
Aux yeux de Claude Michel, le Coditel a rendu ses clients captifs.
Dans sa réponse, M. Simons n'a pas caché que la Ville ne disposait d'aucun moyen juridique pour influer directement sur le fonctionnement de la société Coditel Brabant ou sur les services que celle-ci délivre à sa clientèle.
L'implantation actuelle du réseau Coditel sur le territoire de la Ville de Bruxelles trouve son origine dans une convention souscrite en son temps entre la Ville de Bruxelles et la SA Coditel Brabant, mais l'exercice d'activités de télédistribution dans le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale est désormais régi par la loi fédérale du 30 mars 1995 concernant les réseaux de distribution d'émission et de radiodiffusion et l'exercice d'activités de radiodiffusion dans la Région bilingue de Bruxelles-Capitale.
La qualité mise en cause
M. Simons a toutefois souligné qu'il avait adressé un courrier à au câblo-distributeur pour lui faire part du fait que les clients, notamment des habitants de la Ville, devaient déplorer la qualité des services rendus par cette société et notamment les difficultés techniques non résolues qui ont accompagné la conversion d'une partie de l'offre de Coditel du mode analogique au mode numérique ainsi.
«La patience de vos abonnés a été d'autant plus mise à l'épreuve qu'ils ont été confrontés à un service d'assistance, accessible via une ligne payante, et manifestement insuffisant pour traiter l'ensemble des plaintes qui lui étaient adressées», a-t-il écrit.
Comme M. Michel, dans son interpellation, M. Simons a déploré le fait que le passage au numérique ait été accompagné d'une modification dans la grille des programmes distribués, ce qui a également constitué «une source de frustration de nombreux abonnés».
Pour l'échevin, l'absence de concertation et d'information adéquate préalable sont à la base des difficultés actuellement rencontrées.
M. Simons a dès lors demandé au nom de la Ville la mise en place d'une formule de discussion et de concertation qui devrait contribuer à résoudre les difficultés actuelles et à venir.
Il a également suggéré «la tenue rapide et sans formalités d'une réunion de concertation pour régler les problèmes de l'heure.»
© La Libre Belgique 2006
Le premier échevin de la Ville de Bruxelles Henri Simons (Ecolo) a adressé un courrier au câblo-distributeur Coditel pour faire part à celui-ci du mécontentement des autorités communales face aux conditions dans lesquelles différentes modifications de son offre télévisuelle ont été apportées.
D'une interpellation de Claude Michel (MR), au cours du conseil communal de lundi, en fin de journée, il est ressorti que ce mécontentement était largement partagé au sein du conseil, mais que dans le même temps, les moyens de pression faisaient défaut en raison de la fin du monopole du câblo-distributeur liée à l'arrivée sur le marché de Belgacom-TV.
Des clients captifs
Aux yeux de Claude Michel, le Coditel a rendu ses clients captifs.
Dans sa réponse, M. Simons n'a pas caché que la Ville ne disposait d'aucun moyen juridique pour influer directement sur le fonctionnement de la société Coditel Brabant ou sur les services que celle-ci délivre à sa clientèle.
L'implantation actuelle du réseau Coditel sur le territoire de la Ville de Bruxelles trouve son origine dans une convention souscrite en son temps entre la Ville de Bruxelles et la SA Coditel Brabant, mais l'exercice d'activités de télédistribution dans le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale est désormais régi par la loi fédérale du 30 mars 1995 concernant les réseaux de distribution d'émission et de radiodiffusion et l'exercice d'activités de radiodiffusion dans la Région bilingue de Bruxelles-Capitale.
La qualité mise en cause
M. Simons a toutefois souligné qu'il avait adressé un courrier à au câblo-distributeur pour lui faire part du fait que les clients, notamment des habitants de la Ville, devaient déplorer la qualité des services rendus par cette société et notamment les difficultés techniques non résolues qui ont accompagné la conversion d'une partie de l'offre de Coditel du mode analogique au mode numérique ainsi.
«La patience de vos abonnés a été d'autant plus mise à l'épreuve qu'ils ont été confrontés à un service d'assistance, accessible via une ligne payante, et manifestement insuffisant pour traiter l'ensemble des plaintes qui lui étaient adressées», a-t-il écrit.
Comme M. Michel, dans son interpellation, M. Simons a déploré le fait que le passage au numérique ait été accompagné d'une modification dans la grille des programmes distribués, ce qui a également constitué «une source de frustration de nombreux abonnés».
Pour l'échevin, l'absence de concertation et d'information adéquate préalable sont à la base des difficultés actuellement rencontrées.
M. Simons a dès lors demandé au nom de la Ville la mise en place d'une formule de discussion et de concertation qui devrait contribuer à résoudre les difficultés actuelles et à venir.
Il a également suggéré «la tenue rapide et sans formalités d'une réunion de concertation pour régler les problèmes de l'heure.»
© La Libre Belgique 2006