Bonjour,
Qui n'a pas une connaissance impossible à contacter par mail (ou seulement au boulot mais on sait comme cette situation est délicate...) parce qu'elle estime n'avoir aucun intérêt à se connecter sur internet tant qu'elle n'a pas d'accès permanent à un débit convenable (ADSL)?
Comment le télétravail peut-il être une réalité si tous les employés, où qu'ils habitent, n'ont pas la possibilité d'avoir l'ADSL ou le SDSL chez eux?
N'y a-t-il pas là une véritable discrimination entre ceux qui peuvent avoir une connexion rapide à domicile et les autres?
"Faisons en sorte qu'une véritable égalité régisse l'accès des citoyens au savoir et à 'information, sans aucune discrimination" (Contrat d'Avenir pour la Wallonie).
(Source:
http://www.awt.be/cgi/pol/pol.asp )
Il est temps que l'une des 4 priorités du gouvernement : "La société de la connaissance" devienne une réalité pour tous les citoyens.
L'accès universel des citoyens à l'ADSL est une condition essentielle pour atteindre cet objectif politique.
Belgacom dispose d' ~600 centraux téléphoniques pour ~30000Km² de territoire soit ~50Km² par central.
Sur la base de ces deux seules données, le calcul rationnel des distances des abonnés aus centraux permet de se forger une opinion.
Le rayon maximal moyen théorique de la maille hexagonale (à vol d'oiseau) d'un central sur le territoire belge équivaut à ~4,4Km.
C'est à dire que la distance moyenne théorique (à vol d'oiseau) entre deux centraux sur cette maille hexagonale est d' ~7,6Km.
Le trajet maximal moyen taxigraphique (cablé) sur le rayon de cette maille théorique est donc d' ~6,2Km.
Ce trajet d'~6,2Km devrait correspondre à la distance maximale au central pour l'accès à l'ADSL.
Or ce trajet maximal pour l'ADSL est actuellement de 4,6 à 5,6Km selon la fréquence du signal émis ainsi que le diamètre du câble.
(Source:
http://users.skynet.be/ybet/hardware2_c ... _debit.htm )
Il est dramatiquement frustrant pour les discriminés de l'ADSL de voir que pour la fin de cette année 2002, environ 250 centraux seront équipés pour le SDSL (source:
http://www.awt.be/cgi/foc/foc.aspx?page=foc-fr-004-063 ) alors qu'eux, restent oubliés au bord de la route numérique!
La distance cablée du central à l'abonné doit être inférieure à ces 6,2Km pour qu'un maximum de citoyens puissent vraiment disposer de l'accès à l'ADSL.
Le saut technologique permettant l'accès ADSL à cette distance de 6,2Km doit être implémenté le plus vite possible là ou c'est nécessaire.
Respecter le principe d'égalité d'accès du citoyen au débit rapide doit être une priorité.
Ceci est encore insuffisant : Dans la réalité, la densité de centraux est plus importante en ville et le cablage est souvent plus fin à la campagne.
Au Japon, on pense long terme: Ils expérimentent et envisagent sérieusement la possibilité d'amener la fibre optique chez chaque abonné.
La Belgique est un pays très riche en villages, densément peuplé comme le Japon mais plus décentralisé et avec une topographie plus clémente.
Tout citoyen à proximité du centre de son village devrait au moins pouvoir y disposer d'un accès à l'ADSL.
Ce n'est malheureusement même pas encore le cas aujourd'hui, alors pour la fibre optique, on toujours en rêver...
Concrètement, La distance topographique (à vol d'oiseau) entre deux centraux téléphoniques devrait être systématiquement inférieure à 7,6Km.
Ceci, toujours dans l'hypothèse favorable de l'implémentation de la nouvelle technologie à 6,2Km.
Là où ce n'est pas le cas, il est urgent de créer un nouveau central en commençant par les centres de villages ainsi que les zones stratégiques à proximité (~3Km) des grands axes de voirie (Autoroutes, Canaux, Chemins de Fer, Aérodromes...) et des grandes cités (~15Km).
L'intérêt objectif de l'opérateur Télécom (OT) responsable des infrastructures est cependant de minimiser le coût de la connexion.
L'OT préfère donc souvent délaisser les abonnés excentrés pour lesquels les investissements à long terme sont considérés comme trop lourds.
Peu lui importe que ceux-ci ne disposent pas des services analogues aux citadins.
Les citadins Belges sont désormais bien équipés mais c'est tous les citoyens qui devraient l'être.
Les autorités des Télécoms doivent dès lors mener un véritable plan de bataille afin de réduire la "fracture numérique" excluant les excentrés.
Les politiques doivent dégager le plus rapidement possible les moyens pour que les distances "moyennes théoriques" deviennent "maximales réelles".
Ces décideurs ne doivent pas oublier que c'est un objectif éminement politique où l'intérêt de l'abonné est en contradiction avec celle de l'OT.
L'intérêt du citoyen doit primer sur celui de l'OT. Ils se sont engagés en faire une affaire de principe. Qu'ils appliquent cet engagement!
Ils doivent donc obliger l'OT à réaliser cet objectif par la voie réglementaire avec une contrainte de temps et une contrainte financière moratoire.
La contrainte financière doit être rationnellement établie, progressive et suffisemment dissuasive pour que l'OT n'aie pas intérêt à la payer.
L'objet de ce message est précisément vous inciter à rappeler au politique cet engagement si celui-ci a tendance à l'oublier.
Un porte-parole des discriminés-de-l'ADSL
N'hésitez-pas à faire un copier-coller de ceci pour la diffuser ou l'envoyer aux personnes influentes en politique ou dans les Télécoms.
Si vous êtes un heureux possesseur d'une ligne ADSL, rien ne vous interdit d'être sensibilisé.
Nous avons tous intérêt à ce que le réseau soit le plus large et le plus performant possible.
Transformez-vous par solidarité en "porte-parole des discriminés de l'ADSL".
Exprimez-vous pour ceux qui ne peuvent pas le faire.
Si vous êtes très motivé, Faîtes-en une pétition.
J'espère vous avoir convaicu.
Merci pour eux.