Bonjour,
Comme je l'ai déjà indiqué dans un précédent post,
le ministre Johan Vande Lanotte a confirmé officiellement devant le Parlement que la couverture totale du pays en ADSL ne serait jamais une réalité.
cf. :
http://www.lecdh.be/docparlement/pa3717.htm :
"La Belgique est le seul pays a avoir équipé tous ces centraux téléphoniques pour l'ADSL, mais en raison des moyens techniques, la couverture totale du pays est impossible ; elle représenterait annuellement 25 millions d'euros hors investissements".
Après avoir beaucoup réfléchi à la question, je pense que la meilleure stratégie, dans ces conditions, serait de revendiquer, par la voie d'un député et/ou du JT de la RTBF, l'octroi d'une ligne ISDN avec accès à Internet sans limitation de durée pour le prix de l'ADSL (offre réservée bien entendu aux exclus de l'ADSL).
Cela vous permettrait au moins de surfer pour un forfait mensuel, et à une vitesse de plus du double de la vitesse via modem classique.
Cela fait des années que le Médiateur des Télécoms réclame une mesure du genre en faveur des exclus de l'ADSL, mais cela a toujours été refusé par les opérateurs téléphoniques. (Vive la libéralisation des télécoms !mdr)
Si ce débit ISDN paraît encore insuffisant, il peut alors être complété par un haut débit par retour satellite (envoi des données à bas débit par téléphone, réception des données à haut débit par parabole individuelle de petite taille).
La France et la Grande-Bretagne, au contraire de la Belgique, ont actuellement une couverture haut débit par retour satellite de près de 100%, du fait qu'il existe dans ces pays des forfaits internet illimité par dial-up classique. Car c'est ce qui rend hélas prohibitif le retour satellite en Belgique : le prix des communications internet par téléphone, toujours facturées à la durée.
Or, les forfaits illimités pour internet en dial-up, les opérateurs belges n'en veulent pas non plus, même comme solution technique de rechange pour les exclus (Re-vive le libéralisme).
Quant au gouvernement wallon, il préfère investir dans des aérodromes inutiles que dans la technologie par satellite avec réseau wifi local (solution mise en place avec succès dans certaines régions de France, par les pouvoirs publics eux-mêmes, pour pallier l'impossibilité de donner accès à l'ADSL à certains villages). Ma proposition dans ce sens au ministre Kubla (à l'époque) a été poliment éconduite.
Voilà le fruit d'une longue réflexion : j'ai été moi-même exclu durant plusieurs années de l'ADSL et j'ai du subir la mauvaise foi des réponses de l'opérateur (en l'occurrence Belgacom), ce qui m'a écoeuré.
Il faut savoir que la distance du câble induit une perte de qualité du signal ADSL, mais qu'en réalité l'affaiblissement du signal ne dépend pas seulement de la distance mais aussi de la configuration du réseau. Chaque cas est particulier et il faut mesurer le taux d'affaiblissement et non la distance. L'expression "distance trop élevée" a jeté beaucoup de confusion dans les esprits. En tout cas, Belgacom a toujours refusé de me dire quels étaient les critères techniques utilisés pour accorder ou refuser l'ADSL à quelqu'un. Et bien entendu, aucune contre-expertise ne peut être demandée par un organisme indépendant. (Vive le monopole libéral lol !)
En tout cas, bonne chance dans vos démarches.
P.S. Merci à quiconque pourra amender ou corriger la synthèse que je viens de tenter. Nul n'est omniscient, même si j'ai longtemps planché sur le sujet : j'accueillerai avec un réel intérêt les remarques constructives et référencées.