Pierre VB a écrit :Il serait temps que les opérateurs se mettent d'accord pour une forme de "roaming national".
Par priorité, les appels passeraient par l'opérateur chez qui se trouve l'abonnement, et sinon par l'opérateur qui a la meilleure réception.
Tout le monde y gagnerait, aussi bien les utilisateurs que les clients.
- où qu'on soit en Belgique, on serait sûr d'avoir un bon réseau.
- les opérateurs feraient des économies en n'étant pas obligé d'ajouter des antennes dans les trous perdus.
- les clients seraient toujours satisfaits donc changeraient moins souvent d'opérateur.
- en cas de panne d'une antenne, la zone continuerait à être couverte.
- ça ne couterait pas un centime aux opérateurs. D'une part parce que c'est la mise en place des infrastructures qui coute de l'argent et pas leur utilisation (une antenne ne coute pas plus cher à faire fonctionner qu'elle traite 1 appel par jour ou 10.000 appels par jours) et d'autre part parce que les échanges entre opérateurs seraient globalement équilibrés.
1) oui, possible, mais pas sûr
2) oui, d'une manière générale ils feraient des économies, mais lequel serait le propriétaire de l'antenne à installer et peu rentable à Pétaouchnoque ? A, B, ou C ?
3) pas sûr, il y a des raisons autres au changement d'opérateur que la seule qualité du réseau (les offres notamment, ou l'employeur qui paie le téléphone)
4) pas si ton antenne est une mutualisé... coupée la seule antenne et plus de réseau
5) es-tu certain qu'une antenne de faible capacité coûte la même chose qu'une de "haute capacité" ? Il me semble qu'il n'est pas rare de compléter une zone par une couverture temporaire lors d'évènement nécessitant un meilleur réseau temporairement (genre Festival).
A l'image du réseau ferré, on pourrait imaginer une infrastructure commune appartenant à un tiers et mise à la disposition moyennant financement des opérateurs. Cela permettrait à un nouvel opérateur ou un MVNO de rentrer plus facilement sur le marché. Le risque, c'est de créer un monopole de réseau... et le confier au "public" à l'image d'un service public n'est pas non plus source d'ouverture de coût... sauf si cette entreprise public ne peut pas rémunérer trop son personnel dirigeant, qu'on évite les emplois fictifs et qu'elle ne peut facturer aux opérateurs qu'à prix "coutant" plus une marge (histoire de ne pas se retrouver en déficit...). On pourrait imaginer la même chose pou le réseau d'internet fixe (cable et adsl), mais bon, c'est utopique de penser que l'Etat ne considérera pas cela comme une nouvelle source d'impôt déguisé et que cela ouvrira la concurrence et fera diminuer les prix pour le citoyen !