emilieninformatique a écrit :Je ne suis pas chauffagiste, ni avocat, mais je suis ingénieur, j'ai un diplôme qui le prouve, plus des dizaines d'années d'expérience dans l'industrie et je suis capable de te donner des leçons de thermodynamique, ce qui semble te manquer de manière chronique.
Rassure-toi, il y a d'autres ingénieurs ici, et il y a même un ingénieur qui a fait des études de plomberie, moi. J'ai retapé plusieurs maisons et fait une demi-douzaine d'installations de chauffage.
Je suis bailleur également.
Donc, pour reprendre ta logique, c'est moi qui ai fait le plus d'études donc j'ai raison.
Bon.
Ce n'est pas faux ce que tu dis, au sens théorique : la chaleur de la résistance ne pouvant se dissiper que dans la cuve, le rendement reste le même en théorie.
Mais tout le monde a bien compris que l'efficacité du système est moindre : avec du calcaire, le débit diminue, le volume utile diminue, donc le résultat est une perte de performance. La meilleure preuve, c'est que l'appareil ne marche plus après "un certain temps".
Maintenant, c'est la façon d'avancer des arguments qui est digne d'un ado mal luné.
Pour en revenir à la question, c'est le locataire qui doit faire l'entretien à sa charge. Si cela n'a pas été fait, il peut être tenu pour responsable. Le bailleur quant à lui peut être rendu responsable que en cas de vétusté de l'appareil ou de force majeure.
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Encore que le code civil ne définisse pas la notion de vétusté. A quel âge un appareil est-il vétuste ? La loi ne le précise pas. Je dirais par expérience qu'un appareil bas de gamme devrait être remplacé tous les 10 ou 12 ans, peut être un peu plus pour les boilers avec anode en stéatite, où le calcaire se dépose sur l'anode et pas sur la résistance. Encore que cela dépende de l'usage qui en est fait. II n'est donc pas facile de résoudre la question de la responsabilité de façon nette, dans un cas comme celui-ci.