Sidéré par la procédure du CETA qui ne sera, pour certains pays européens, soumise au vote parlementaire de ces pays qu'après l'adoption "temporaire", qui valide toutes les ouvertures du traités jusqu'à trois années après la suppression du mode tempooraire.
En clair, on commence par le mode temporaire, et si les assemblées nationales refuse le CETA, il reste d'application pendant trois ans encore pour certains de ces points, dont par exemple les tribunaux d'arbitrages.
En plus, avec la possibilité qu'ont des entreprises américaines installées de manière substantielle au Canada d'utiliser le CETA pour bénéficier des clauses canadiennes, on peut se poser la question de la liste des entreprises américaines qui ne sont PAS installées de manière substantielle au Canada? A part les pêcheurs de crevettes du golfe du Mexique, peut-être...
Bref, placez votre magnet de manière visible.
Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de riches qu'un pays est pauvre.
Et c'est quand il n'y a pas de pauvres qu'un pays est riche.