Facile:
- Après la période d'inscription, une école est soit complète, soit incomplète. Si elle est incomplète, pas besoin de calculs, tous les élèves sont admis.
- Si elle est complète, l'école classe les élèves pour attribuer 80% des places. Dans tous les cas, l'indice est calculé. Mais le classement se fait également sur base des priorités:
a) Les élèves issus d’écoles primaires moins favorisées dans l’ordre de leur classement, jusqu’à ce que 20,4 % des places déclarées disponibles leur soient attribuées, pour autant que ce soit possible ;
b) les prioritaires « fratrie » dans l’ordre de leur classement ;
c) les prioritaires « enfants en situation précaire » dans l’ordre de leur classement ;
d) les prioritaires « enfants à besoins spécifiques » dans l’ordre de leur classement ;
e) les prioritaires « internes » dans l’ordre de leur classement ;
f) les prioritaires « enfants du personnel » dans l’ordre de leur classement ;
g) les prioritaires « école adossée » dans l’ordre de leur classement ;
h) les non prioritaires ISEF ou non dans l’ordre de leur classement.
- Pour les 20% de places restantes, c'est la CIRI qui s'en charge, de nouveau sur base de l'indice, et en prenant en compte cette fois toutes les écoles mentionnées sur le volet "confidentiel".
Donc, plus l'indice est élevé, plus tu as de chances d'obtenir une place.
Le problème: ce mécanisme n'encourage pas les gens à révéler leurs vraies préférences. Imagine qu'il y a 3 écoles: A (très courue), B (un peu moins courue), C (pas courue du tout). Mes vraies préférences sont A > B > C. Mais, si je mets A comme 1ère préference, je cours un risque: si je ne suis pas repris, j'aurai un coefficient plus bas en B (1,4 au lieu de 1,5) car c'est mon deuxième choix. Et je risque de me retrouver en C, ce que je ne veux pas du tout. J'indique donc B>A>C. Les meilleurs systèmes d'allocations sont faits pour éviter ce problème (on dit qu'ils sont "incentive compatible")