psyko a écrit :Ha ben oui on a toujours vacciné dès le plus jeune âge; pour des maladies qui les affectent et en utilisant des vaccins dont on a un recul avec au moins une décennie ...
On devrait leur pousser le HPV aussi dès la naissance; on ne sait jamais qu'ils fassent une partouze à leur entrée en crèche
Je ne comprendrait visiblement jamais le but d'une vaccination collective quand le dis vaccin protège quasi exclusivement l'individu à titre individuel (car c'est bien ça la réduction du risque d'effet grave) et que les supposés bénéfices communautaires reposent majoritairement (dans ce cas ci) sur du vent ou des conclusions indirectes; après on a peut être pas encore toutes les infos car les tests sont toujours en cours.
Depuis le XVIIIème siècle on a toujours utilisé des vaccins dès qu'on les a découvert sans attendre une décennie avant de les utiliser, il faut arrêter de raconter n'importe quoi. En fait les autorisations de mise sur le marché qui prennent de + en + de temps n'ont été inventées que depuis fin des années 1960 début des années 1970. Avant c'était la jungle et on était autrement prêt à faire des cobayes et des morts pour les tester que les quelques décès louches que vous avez trouvé sur les millions de doses déjà administrées des vaccins anti covid
Faut-il rappeler les expérience de Pasteur sur la rage, les travaux sur la diphtérie, letétanos, la typhoïde, la tuberculose puis les antiviraux, grippe, poliomyélite, fièvre jaune, ...
Comparer un vaccin au HPV c'est vraiment raconter de la merde en barres. C'est favoriser la confusion dans la tête des gens.
Un vaccin est la chose la plus SAFE de la pharmacopée, spécialement en 2020. L'argument de l'antivaccin type envers la dangerosité du vaccin alors qu'il bouffe en fait des somnifères et des anxiolotiques au petit dej en est d'autant plus drôlatique.
Un vaccin ne protège pas
quasi exclusivement à titre individuel. Tu as décidé ca tout seul parce que ca te plaît de le croire. Les bénéfices communautaires des vaccins ne reposent pas sur du vent mais sur 2 siècles d'expérience vaccinale et d'éradications endémiques dans les populations.
Les tests d'efficacité des vaccins anti-covid sont réalisés jusqu'à la phase III. Ce qui n'est pas encore déterminé dans les phases III de Pfizer et Moderna sont les temps d'efficacité des vaccins et la persistance des anticorps dans le temps, ce qui est logique puisqu'on est en plein dans la vaccination. On parle donc d'autorisation temporaire de mise sur le marché suite à la procédure d'urgence. L'autorité européenne du médicament a validé le produit en terme de qualité, efficacité et sécurité.
Maintenant on est déjà dans les phases 4 de pharmacovigilance et oh, surprise, il n'y a rien qui se passe vraiment. Les arrêts temporaires de vaccins du fait de 3 thromboses ont disparu comme par magie en 4 jours, rien ne se passe nulle part depuis à grand échelle (on va peut-être tous devenir des zombies je sais pas?).
Après tu peux être anti-scientifique jusqu'au bout des ongles si ca t'amuse mais entre des délires complotistes de canapé et les avis des meilleurs scientifiques du monde sur le sujet, je suis les scientifiques et les études qui sont publiques.
Le bénéfice communautaire du vaccin ne repose pas sur l'arrêt de la transmission. Mais tu ne comprends pas le principe de la couverture vaccinale et la recherche de son arrêt endémique chez les humains en comparaison de l'éradication.
Alors bon pour illustration, voici un article sur le programme d'éradication progressive de la poliomyélite basé sur les travaux d'éradication de la variole, on a commencé le programme dans les années 1980, 125 pays avaient alors une polio endémique, fin 2010 ces pays n'étaient plus qu'au nombre de 20:
- Le contrôle d’une maladie consiste en la réduction, à un niveau acceptable, de l’incidence ou de la prévalence des cas et/ou de la mortalité attribuables à cette pathologie, par la mise en œuvre de mesures adaptées.
- L’élimination d’une maladie est le résultat de mesures ayant permis une réduction du nombre de cas de la maladie jusqu’à une incidence nulle. Elle est géographiquement limitée (à l’échelle d’un pays, d’une région, d’un continent). Les mesures d’intervention doivent être maintenues. Pour certaines pathologies, on peut aller jusqu’à cibler l’élimination de l’infection, et dans ce cas il s’agit en plus d’éliminer de l’environnement le micro-organisme responsable et les interventions mises en place doivent alors empêcher toute possibilité de reprise de la transmission de l’infection
- L’éradication consiste en une réduction permanente de l’incidence de l’infection à zéro cas avec élimination du germe de l’environnement, à l’échelle de la planète entière. Le micro-organisme responsable ne peut persister, de manière confinée, que dans un nombre restreint de laboratoires retenus par les autorités sanitaires au niveau international. Les mesures d’intervention et de prévention ne sont plus nécessaires.
https://www.medecinesciences.org/en/art ... 81p55.html