psyko a écrit :On mutualise les dettes et capitalise les bénéfices; ce n'est pas nouveau.
Ceci dit l'efficacité du service publique y a sûrement pas mal à revoir mais ça ferait aussi du dégraissage, ça passerait moyen (sauf si le personnel est conservé pour être réaffectaté à des tâches plus utiles, ça c'est plus ce qui se ferait dans la privé).
Dégraisser dans les parasites qui ne servent à rien, cela ne me semble pas problématique.
Il y a trop de politiciens payés des montants importants pour des trucs inutiles (aucune valeur ajoutée), comme il y a trop de fonctionnaire dans des bureaux payés à des tâches inutiles ! Si, au moins, il y avait une valeur ajoutée pour la société de tous ces postes (propreté des voies et autres, états des routes, ...) !
A Bruxelles, sur un chantier régional d'asphaltage, j'ai vu qu'une semaine après le chantier, il y avait une malfaçon (un trou sans asphalte sur 50cm de large et 20cm de long), bien visible (même l'entrepreneur aurait du le voir), mais visiblement cela restera ainsi (c'était toujours comme cela deux mois après). Il est ou le "fonctionnaire" qui est sensé contrôler et réceptionner le chantier ?
Créer des emplois publics qui ne servent à rien (dans le sens aucune valeur ajoutée ou utilité réelle) pour baisser le taux de chômage fictivement, c'est digne des pays communistes. D'ailleurs, le comble, c'est que même les autorités commencent à supprimer l'emploi à faible valeur ajoutée. Prenons les scancars pour le paiement du stationnement à Bruxelles. On a automatisé le travail alors que celui-ci permettait de faire bosser des personnes peu qualifiée (faut pas être diplômé du secondaire pour se balader en rue et photographier une voiture mal garé et dresser le PV) et d'avoir au moins un "semblant" d'utilité.
Beaucoup d'emploi sous-qualifié est automatisé car cela coûte trop de faire travailler des gens qui se retrouve au chômage... On a remplacé les vendeurs de titre de transport (dans les aubettes) par des machines, alors que ces jobs, même peu qualifié, ont une utilité réelle (présence en station, sociale pour les personnes qui ont des difficultés informatiques). C'est là tout le problème que j'impute, personnellement, aux syndicats qui sont des fossoyeurs de l'emploi à rien accepter.
Une idée pourrait être que pour l'emploi peu qualifié, les cotisations sociales employeurs soient plus faibles. Au moins, le job est utile, la personne se sent utile, et le coût de la mesure pour les services publics est partiellement, voire totalement, compensé par les économies pour la sécurité sociale... Mais, n'essayez pas de convaincre des syndicats - ils ont contestés le régime de l'économie collaborative (Deliveroo et autres, plus bénévolat et un troisième volet) sous prétexte que les cotisations sociales étaient absente de ces systèmes qui permettent d'arrondir les fins de moins de personnes qui ont peu de revenu (comme des étudiants), argent qui est, plus que probablement, réinjecté rapidement dans l'économie (et non épargnée) et qui génère donc de l'impôt (TVA) et des revenus pour des entreprises (qui au final paient de l'impôt et/ou des cotisations sociales et salaire)... a mon sens ce truc était un régime "cercle vertueux". Mais, c'est sûr cela fait moins d'allocataire sociaux et de chômeur et donc moins de paiement par les syndicats du chômage.