popol_the_man a écrit :j'essaye juste de comprendre des motivations frontistes .
En se basant sur l'image du parti, ce n'est plus (uniquement) des skins casseurs qui sont derrière le FN français. (je ne dis pas qu'il n'y a plus de dangereux et qu'ils sont sympas hein)
Le reste de la classe politique sont parfois sur la même ligne sur pas mal de points et utilisent les mêmes ficelles dans leur programmes.
Hanon avait des idées différentes, Mélenchon également. Le Front, avec son image un peu plus soft est dans la même lignée.
On est pas un facho parce qu'on se pose des questions sur certaines politiques européenne par exemple. Ce n'est pas parce que l'UE permet maintenant le roaming gratuit qu'il faut oublier la concurrence salariale et fiscale des pays, le libre échange, le nivellement par le bas au niveau social, le dumping énorme qui se fait à la commission. Ce n'est pas parce qu'on trouve que c'est l'Allemagne qui mène la danse qu'on est un raciste. On peut comprendre l'envie de changement (dans un sens comme dans l'autre) quand on a été gouverné par la droite et la gauche pendant 30 ans et que cette dernière décénie on a l'impression que c'est chou-vert et vert-chou. C'est Hollande (et le parti socialiste) qui a provoqué la montée des "extrêmes". Alors avant, avec 2 partis hyper-puissant, un Front complètement infréquentable et une extrême gauche à la ramasse, ils ne risquaient rien au PS et à l'UMP. Maintenant que c'est morcelé, c'est beaucoup plus délicat.
Avec leur système de 2 tours à la présidentielle (et surtout aux législatives) ils ne risquent pas de perdre tout leur pouvoir de toutes façons.
Mais bon, ces élections étaient tout de même celle donnant le plus de chance à MLP et JLM, avec le PS qui a perdu les pédales, un voleur/catho à droite, un ovni qui pompe les voix à gauche et à droite, la place était là pour qu'un des deux passe. JLM a raté le coche, au deuxième tour, malgré les appels du PS et des républicains pour "ne pas voter pour les extrêmes" il aurait probablement pu s'opposer à la mondialisation et à la finance qui se cache derrière Macron.