Pierre. a écrit :Faudrait déjà apprendre à faire la distinction entre météo et climat et scénario à +2°C au lieu de températures à 2%
Moi je peux rappeler un modèle prédictif : le rapport Meadows pour le club de rome dont le scénario "business as usual" a tapé dans le mile. D'ailleurs il y a une réédition spéciale 50 ans du bouquin
Les limites à la croissance. Preuve que des projections à 50 ans ça peut viser assez juste quand c'est fait par des gens un peu sérieux (et le GIEC est sérieux).
Là où je te rejoins c'est sur les projections de la finance. Les "sciences" économiques sont au mieux une discipline qui fait partie des sciences humaines, ne leur en déplaise l'économie ce n'est pas une science.
Déjà comment prendre au sérieux des personnes qui considèrent le PIB comme indicateur du bonheur? Qui croient à la croissance infinie dans un monde fini, qui disent que les matières premières ça ne compte pas car tout est substituable, qui disent que l'énergie ce n'est pas si grave parce que ça ne compte que pour quelques pourcent du PIB (si l'énergie c'est 3% du PIB pour eux ça signifie si on la retire on aurait 97% du PIB alors que sans énergie leur sacro-saint tomberait tout bonnement à 0).
Le capitalisme c'est une religion, pire c'est une croyance aveugle.
Le climat est basé partiellement sur la science météorologique qui se divise aussi en études atmosphériques et ensuite prédictions atmosphériques (limitées, les météorologues n'ayant pas encore l'hubris des climatologues). Le climat (du grec klima qui veut dire inclinaison) étend la question à des phénomènes qui posent la terre dans son système solaire et descend à ses éléments locaux (éléments physiques, chimiques puis biologiques). Mais tous ces éléments ils les ont un peu oublié
Le climat est donc modèle autrement plus complexe qu'un modèle météo. Je rappelle juste que nos modèles météo ne sont déjà pas valables à 2 semaines.
Le GIEC construit un récit politique basé sur un argument d'autorité qui vise à utiliser la qualité des scientifiques pour l'utiliser facon expérience de Milgram, à étendre leurs rapports à des projections tirées par les cheveux basés sur des interactions de phénomènes n'étant que très partiellement compris, à exclure religieusement toutes les voix discordantes postulant des théories alternatives et appeler cela consensus parmi les élus choisis (le choix et exclusion des intervenants de Van Ypersele à ses colloques est hilarant), à en créer un modèle planétaire alors qu'on n'a pas étudié le quart de la moitié des points de celle-ci pour permettre d'arriver à ces conclusions, à virer tous les éléments qui ne vont pas dans le sens de la théorie politique à mettre en avant.
Et ca c'est très facile à comprendre quand on s'intéresse au fonctionnement interne de l'attribution des bourses de recherche dans les milieux scientifiques. C'est la conséquence de la cooptation des élites au sein de l'Université qui n'a plus rien d'universaliste ni plus rien pluraliste non plus.
C'est de l'hubris ascientifique, bref c'est de la science sociale qui choisit les sources à mettre avant en général pour en créer un récit cohérent. La science financière n'étant qu'une émanation de la science sociale elle aussi.
Le summum de la bêtise est ensuite d'entendre qu'on a consommé la moitié des ressources de la planète dès le mois de juillet et qu'on empêche la terre de se régénérer, ca m'a toujours fait marrer
Le coeur du problème est bien que ces modèles partent de constatations réelles pour aller vers des prédictions farfelues, qu'ils sont bien incapables de poser l'origine anthropique au delà de corrélations ni de remettre les choses en perspective par rapport aux phases de réchauffement/glaciation pre ère industrielle connus depuis bien longtemps via la dendrochronologie et les études des calottes glaciaires.
Comme par hasard, on a décidé que le réchauffement climatique même local ne pouvait qu'être principalement anthropique. Et voilà balayés les principaux pourvoyeurs de CO2 de la planète, au hasard par exemple les feux de forêt naturels qui existent depuis que le monde est monde et relâchent le CO2 emmagasiné des périodes passées.
Nous savons que nous avons eu une période glaciaire de Wurm qui a duré 100 000 ans (-115 000 à -11 000 ans), qu'après une période de réchauffement on arrive à un optimum vers -6000, qu'on a eu une stabilité puis un nouvel optimum médiéval de 950 à 1350 ou la température de la mer était de 1degrés plus chaude par rapport à ce qu'on a appelé le petit âge glaciaire qui suivra de 1550 à 1850, qu'il y a ensuite un réchauffement par la suite ininterrompu jusque maintenant.
On sait aussi que le réchauffement/la glaciation est lié à des variations de l'orbite de la terre autour du soleil car l'axe terrestre oscille entre 21.5 et 24.5. Que cet axe s'est déplacé de 10m durant le XXème siècle.
On sait également que les activités des plaques tectoniques et du noyau de la terre jouent, suite par ex à l'étude des modifications de températures crées suite à l'éruption de Pinatubo aux Philippines en 1991.
On sait que le réchauffement/la glaciation est lié aux variations du soleil dont on a mis en évidence le minimum de Maunder pendant le petit âge glaciaire de XVème au XVIIIIème siècles.
Pour finir comme l'a dit grumeur au dessus, on sait aussi que le principal gaz à effet de serre de l'atmosphère est la vapeur d'eau (50%) et non pas le CO2 (40%) mais on rappelle moins que l'atmosphère est constitué à 78% d’azote, 21% d’oxygène, 1% d’argon et que le reste est mineur, càd à 0,25% de vapeur d'eau en moyenne, et que le CO2 forme à peine 0,04%.
On sait que la densité de l'atmosphère et sa température diminuent en fonction de l'altitude, que la teneur de vapeur d'eau de l'atmosphère dépend de la pression et diminue avec l'altitude, ce qui conduit de nombreux physiciens à remettre partiellement en question les théories du C02 réchauffiste, l'atmosphère sec se refroidissant de 10degrés par km, l'air humide de 6 degrés par km.
Personnellement je ne suis pas encore au stade de croire sur sainte parole que 0,04% de l'atmosphère réchauffe toute la planète. Et on n'arrivera pas à me faire peur en agitant être passé de 400 à 415 particules de CO2 par million dans l'air.
Pour le reste je vous laisse au mantra ecolo-communiste bénéfique à l'organisation de la société. Pour ma part, j'ai assez étudié et vu comment ca fonctionnait de l'intérieur pour en être vacciné à vie.